Action Catholique Ouvrière

L’Action Catholique Ouvrière est un mouvement d’Église sous la responsabilité de laïcs et une association Loi 1901. Crée en 1960, elle fonde sa mission sur celle du Christ et de toute l’Église ; accueillir et annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Ses membres vivent une double fidélité à Dieu et au monde ouvrier.

Naissance de notre équipe ACO sous l’invitation du père Germain FAYAT en 2000 ; il en a parlé à Agnès PAGNANT qui nous a motivés pour démarrer et nous retrouver en équipe.

Après avoir eu 2 équipes ACO sur St Marcel, il y a actuellement une équipe de 6 personnes dont 2 actifs et 4 retraités accompagnés par Xavier de Barbeyrac – diacre – qui a répondu à notre appel pour l’animation spirituelle.
Nous nous rencontrons 1 fois tous les 2 mois au domicile de l’un d’entre nous.

Nous préparons à 2 nos rencontres, elles se tiennent sous forme de révision de vie :
– Qu’est-ce que je vais partager ?
– Apport d’un fait de vie
– Une ou 2 questions sur ce sujet qui nous permettent d’échanger, de se poser des
questions
– Choix d’un texte de la parole de Dieu qui se rapproche du fait de vie
– Nous terminerons par une prière
Cette préparation ce fait avec l’aide de la revue de l’ACO « Témoignage »
Une invitation est envoyée à chacun avec le déroulement et les références de la parole de Dieu que nous voulons au plus près du thème choisi. Comme pour l’offertoire c’est le fruit de la terre et de travail des hommes (leur vie au quotidien) que nous apportons lors de notre rencontre pour les présenter au Seigneur.

Nos rencontres se déroulent généralement sur le schéma suivant :

  1. Nous commençons par un tour de table. Chacun exprime un ou plusieurs faits marquants pour lui. Il s’agit d’événements de notre vie professionnelle ou familiale. C’est un point essentiel car nous ne cherchons pas Dieu ailleurs que dans nos vies ou dans celles de nos frères. Il ne convient pas qu’il y ait des hommes qui soient des étrangers. Jésus est essentiellement le Dieu des pauvres, des misérables, des ouvriers de ceux qui n’ont pas une vie publique, une personne pauvre, mise à distance pour cela est désigné comme celui qui ruisselle de la Parole de Dieu.
  2. Le VOIR : nous lisons le fait de vie
    Le JUGER : réflexion et échange sur le récit précédent
    L’AGIR : comment s’engager davantage
  3. Puis nous abordons les questions de Foi. Comment vivre notre Foi dans ces événements?
    Comment Dieu nous parle-t-il à travers eux? Il y a une priorité absolue de l’Evangile sur l’Eglise parce qu’avec le Christ il n’est plus possible de penser le salut exclusivement à l’intérieur de la clôture ecclésiale, l’horizon doit s’élargir aux dimensions du réel vécu par les laïcs. Le monde comme tel prend du relief, les réalités du travail, de la culture de l’amitié. L’amour dans sa composante naturelle émerge seulement ici dans sa beauté mais pose à présent le problème de son articulation avec la charité… les amours du terre et du
    ciel sont indissolubles l’un de l’autre. Nier ou mépriser le corps et toutes les nécessités de l’existence humaine, c’est sortir du christianisme. Dieu ne s’est pas incarné en Jésus pour s’occuper des anges, sinon, il n’avait qu’à rester au ciel. Le salut ne consiste pas transformer les hommes en purs esprits, c’est la pâte humaine que le christianisme doit travailler.
  4. Il faut se sauver ensemble, il faut arriver ensemble chez le bon Dieu
  5. Nous terminons par une prière qui est dans Témoignage – et un Notre Père.

 

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