Mariage

Participer et être témoin de l’amour personnel de Dieu, construire l’amour humain et la famille sur le roc. Un grand don mutuel qui se prépare.
Ceux qui envisagent de se marier religieusement prennent contact avec le curé de la paroisse au moins 1 an avant la date prévue pour la célébration. Il convient en effet de s’assurer que cette date est possible et d’envisager la préparation.

Des équipes de préparation au mariage (C.P.M. : Centres de Préparation au Mariage) sont chargées, en liaison avec les prêtres, d’accueillir ceux qui envisagent de se marier à l’église et de les aider à s’y préparer.
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LE SACREMENT DU MARIAGE

(en-tête du Catéchisme de L’Eglise Catholique)

Le mariage d’un homme et d’une femme rappelle l’Alliance d’amour qui unit Dieu et les hommes. C’est en raison de cette signification que, pour les catholiques, le mariage est un sacrement. L’amour des époux est situé au cœur de l’amour de Dieu pour l’humanité. Leur don mutuel et leur engagement sont inséparables du don et de l’engagement du Christ envers eux et envers tous  » L’alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants, a été élevée entre baptisés par le Christ Seigneur à la dignité de sacrement  » (CIC, can. 1055, § 1).

EN SAVOIR PLUS A PARTIR DU CATÉCHISME DE L’EGLISE CATHOLIQUE

1659 St. Paul dit :  » Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l’Église… Ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église  » (Ep 5, 25. 32).

1660 L’alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une intime communauté de vie et d’amour, a été fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. De par sa nature elle est ordonnée au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants. Elle a été élevée entre baptisés par le Christ Seigneur à la dignité de sacrement (cf. GS 48, § 1 ; ? CIC, can. 1055, § 1).

1661 Le sacrement du mariage signifie l’union du Christ et de l’Église. Il donne aux époux la grâce de s’aimer de l’amour dont le Christ a aimé son Église ; la grâce du sacrement perfectionne ainsi l’amour humain des époux, affermit leur unité indissoluble et les sanctifie sur le chemin de la vie éternelle (cf. Cc. Trente : DS 1799).

1662 Le mariage se fonde sur le consentement des contractants, c’est à dire sur la volonté de se donner mutuellement et définitivement dans le but de vivre une alliance d’amour fidèle et fécond.

1663 Puisque le mariage établit les conjoints dans un état public de vie dans l’Église, il convient que sa célébration soit publique, dans le cadre d’une célébration liturgique, devant le prêtre (ou le témoin qualifié de l’Église), les témoins et l’assemblée des fidèles.

1664 L’unité, l’indissolubilité et l’ouverture à la fécondité sont essentielles au mariage. La polygamie est incompatible avec l’unité du mariage ; le divorce sépare ce que Dieu a uni ; le refus de la fécondité détourne la vie conjugale de son  » don le plus excellent « , l’enfant (GS 50, § 1).

1665 Le remariage des divorcés du vivant du conjoint légitime contrevient au Dessein et à la Loi de Dieu enseignés par le Christ. Ils ne sont pas séparés de l’Église, mais ils ne peuvent accéder à la communion eucharistique. Ils mèneront leur vie chrétienne notamment en éduquant leurs enfants dans la foi.

1666 Le foyer chrétien est le lieu où les enfants reçoivent la première annonce de la foi. Voila pourquoi la maison familiale est appelée à bon droit  » l’Église domestique « , communauté de grâce et de prière, école des vertus humaines et de la charité chrétienne.