Sacrement du pardon

Dieu pardonne toujours à celui qui regrette ses fautes. Pour signifier et mettre en œuvre ce retour dans l’amour de Dieu et des frères, l’Église propose à l’homme pécheur le sacrement de réconciliation ;

L’expérience de l’amour miséricordieux de Dieu qui nous renouvelle.
Le mercredi et le vendredi de 16h30 à 17h00 (pendant l’adoration du St Sacrement) en l’église de St Marcel et de Châteauneuf ainsi que le jeudi soir de 19h00 à 19h45 en l’église de Bourg les Valence pendant l’heure sainte.

Vous pouvez vous confesser aussi avant les grandes fêtes, individuellement ou en célébration communautaire avec absolution individuelle.

Le sacrement de la réconciliation est proposé généralement aux enfants après au minimum une année de catéchèse.
Le “premier pardon” est ainsi préparé par des rencontres en groupe de catéchèse.
Se renseigner auprès des responsables de votre paroisse.

 

LES SACREMENTS DE GUÉRISON

(en-tête du Catéchisme de L’Eglise Catholique)

Par les sacrements de l’initiation chrétienne, l’homme reçoit la vie nouvelle du Christ. Or, cette vie, nous la portons  » en des vases d’argile  » (2 Co 4, 7). Maintenant, elle est encore  » cachée avec le Christ en Dieu  » (Col 3, 3). Nous sommes encore dans  » notre demeure terrestre  » (2 Co 5, 1) soumise à la souffrance, à la maladie et à la mort. Cette vie nouvelle d’enfant de Dieu peut être affaiblie et même perdue par le péché.
Le Seigneur Jésus-Christ, médecin de nos âmes et de nos corps, Lui qui a remis les péchés au paralytique et lui a rendu la santé du corps (cf. Mc 2, 1-12), a voulu que son Église continue, dans la force de l’Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut, même auprès de ses propres membres. C’est le but des deux sacrements de guérison : du sacrement de Pénitence et de l’Onction des malades.

EN SAVOIR PLUS A PARTIR DU CATÉCHISME DE L’EGLISE CATHOLIQUE

1485 :  » Le soir de Pâques, le Seigneur Jésus se montra à ses Apôtres et leur dit : ‘Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus’  » (Jn 20, 22-23).
1486 : Le pardon des péchés commis après le Baptême est accordé par un sacrement propre appelé sacrement de la conversion, de la confession, de la pénitence ou de la réconciliation.
1487 : Qui pèche blesse l’honneur de Dieu et son amour, sa propre dignité d’homme appelé à être fils de Dieu et le bien-être spirituel de l’Église dont chaque chrétien doit être une pierre vivante.
1488 : Aux yeux de la foi, aucun mal n’est plus grave que le péché et rien n’a de pires conséquences pour les pécheurs eux-mêmes, pour l’Église et pour le monde entier.
1489 : Revenir à la communion avec Dieu après l’avoir perdue par le péché, est un mouvement né de la grâce du Dieu plein de miséricorde et soucieux du salut des hommes. Il faut demander ce don précieux pour soi-même comme pour autrui.
1490 : Le mouvement de retour à Dieu, appelé conversion et repentir, implique une douleur et une aversion vis-à-vis des péchés commis, et le propos ferme de ne plus pécher à l’avenir. La conversion touche donc le passé et l’avenir ; elle se nourrit de l’espérance en la miséricorde divine.
1491 : Le sacrement de la Pénitence est constitué par l’ensemble des trois actes posés par le pénitent, et par l’absolution du prêtre. Les actes du pénitent sont : le repentir, la confession ou manifestation des péchés au prêtre et le propos d’accomplir la réparation et les œuvres de réparation.
1492 : Le repentir (appelé aussi contrition) doit être inspiré par des motifs qui relèvent de la foi. Si le repentir est conçu par amour de charité envers Dieu, on le dit  » parfait  » ; s’il est fondé sur d’autres motifs, on l’appelle  » imparfait « .
1493 : Celui qui veut obtenir la réconciliation avec Dieu et avec l’Église, doit confesser au prêtre tous les péchés graves qu’il n’a pas encore confessé et dont il se souvient après avoir examiné soigneusement sa conscience. Sans être en soi nécessaire, la confession des fautes vénielles est néanmoins vivement recommandée par l’Église.
1494 : Le confesseur propose au pénitent l’accomplissement de certains actes de  » satisfaction  » ou de  » pénitence « , en vue de réparer le dommage causé par le péché et de rétablir les habitudes propres au disciple du Christ.
1495 : Seuls les prêtres qui ont reçu de l’autorité de l’Église la faculté d’absoudre peuvent pardonner les péchés au nom du Christ.
1496 : Les effets spirituels du sacrement de Pénitence sont :la réconciliation avec Dieu par laquelle le pénitent recouvre la grâce,la réconciliation avec l’Église ;

  • la remise de la peine éternelle encourue par les péchés mortels ;
  • la remise, au moins en partie, des peines temporelles, suites du péché ;
  • la paix et la sérénité de la conscience, et la consolation spirituelle ;
  • l’accroissement des forces spirituelles pour le combat chrétien.

1497 : La confession individuelle et intégrale des péchés graves suivie de l’absolution demeure le seul moyen ordinaire pour la réconciliation avec Dieu et avec l’Église.
1498 : Par les indulgences les fidèles peuvent obtenir pour eux-mêmes et aussi pour les âmes du Purgatoire, la rémission des peines temporelles, suites des péchés.